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Des synapses du systeme de la recompense a l'origine de troubles autistiques - Faculte de medecine - UNIGE |
18/11/2023 |
«Chez tous les mammifères, le système de la récompense est un circuit cérébral fondamental qui permet de renforcer certains comportements en apportant la motivation nécessaire à leur accomplissement.
La recherche de nourriture, les apprentissages ou encore les comportements affectifs lui sont ainsi fortement liés. Récemment, plusieurs études ont montré qu'un dysfonctionnement de ce système pourrait être à la base de l'altération du comportement social typique des troubles autistiques.
Les neurones dopaminergiques, essentiels à son bon fonctionnement, seraient déficients chez les personnes atteintes de ces troubles, qui perdraient ainsi toute motivation à interagir avec les autres.
Mais quels sont les mécanismes neurobiologiques sous-jacents?»
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« Une mauvaise construction des synapses
«En partant de cette hypothèse de la motivation, nous voulions décrypter le rôle des neurones dopaminergiques dans les interactions sociales afin de vérifier si des altérations les concernant pouvaient expliquer certains déficits sociaux propres aux personnes souffrant de troubles du spectre autistique», explique Camilla Bellone, professeure au Département des neurosciences fondamentales de la Faculté de médecine de l’UNIGE, qui a dirigé ces travaux. Pour ce faire, les scientifiques ont étudié des souris dont un gène, appelé «Neuroligin 3», avait été supprimé, ou dont l’activité avait été fortement diminuée dans les neurones dopaminergiques, afin d’imiter une mutation identifiée chez les personnes autistes. Et contrairement à leurs congénères, ces souris présentaient un déficit d’intérêt pour la nouveauté et une motivation moindre à interagir socialement, des traits comportementaux que l’on retrouve fréquemment chez certains autistes.
Les scientifiques ont également étudié la plasticité synaptique des souris (les synapses étant la partie des neurones leur permettant de communiquer entre eux). Normalement, l’exposition à une nouveauté sociale engendre une modification synaptique qui permet de maintenir l’intérêt et de poursuivre le contact social. Chez les souris au gène Neuroligin 3 déficient, cette plasticité était bien moindre : le renforcement synaptique ne se faisait pas, ce qui engendrait une moins bonne réponse à un nouveau stimulus.
«Nous avons observé le même déficit synaptique chez des animaux porteurs d’une autre mutation génétique – sur le gène Shank 3 – également courante dans les cas d’autisme. Il s’agit donc bien d’une mauvaise maturation de la synapse qui, au final, empêche un bon développement social», ajoute Camilla Bellone. Plus d’une centaine de gènes ont déjà été identifiés comme étant liés à un symptôme autistique, et une bonne partie d’entre eux sont impliqués dans le fonctionnement synaptique, expliquant pourquoi les troubles sociaux sont si courant chez les autistes.
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unige |
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La solitude chez les personnes autistes : un fleau meconnu -|Sciences et Avenir |
17/11/2023 |
«Comment les personnes autistes ressentent-elles la solitude ? Pour le savoir, une étude publiée dans la revue Autism in Adulthood le 2 novembre 2023 a donné la parole une centaine de personnes autistes, d'âges et d'identité différentes. Lisa Quadt, neurologue cognitive britannique, Gemma Williams,linguiste britannique, et leur équipe se sont penchées sur la problématique de la solitude chez les autistes.»
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«"La solitude impacte quatre fois plus les personnes autistes que les neurotypiques"
L'équipe a donc décidé d'interroger, pour la première partie de l'étude, une cohorte de 109 autistes (sans retard mental, ni biais cognitif lié à des troubles psychiatriques ou psychologiques importants, n'ayant aucune lésion cérébrale ou dommage crânien) et 100 personnes dites neurotypiques (qui ne présentent aucun trouble comportemental).
Des tests avérés ont été utilisés, comme celui de la mesure de l'hypersensibilié sensorielle (Glasgow Sensory Questionnaire) ou encore celui mesurant l'impact de la solitude sur la santé mentale (UCLA LS) mais avec des questions plus adaptées pour les autistes. "Le problème des anciennes études, c'est le manque d'outils en adéquation avec la perception des autistes", rapportent les autrices dans l'étude. Les statistiques démontrent que les autistes ressentaient avec plus d'intensité les effets physiques comme mentaux de la solitude. "La solitude impacte quatre fois plus les personnes autistes que les neurotypiques", affirment les autrices. En revanche, quel que soit le groupe étudié, les différences sensorielles sont associées à la dépression ou l'anxiété.
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sciencesetavenir |
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Screen Time's Link to Autism and ADHD Explored - Neuroscience News |
29/10/2023 |
«Summary: Researchers examined the connection between screen time and genetic predispositions to Autism Spectrum Disorder (ASD) and ADHD.Analyzing over 6.5 million genetic polymorphisms, they determined that children genetically predisposed to ASD showed increased screen usage.
Meanwhile, children with ADHD tendencies increased their screen time as they aged.The findings challenge the belief that screen time might cause ASD, suggesting instead it's an early indicator.Key Facts:The study used a "polygenic risk score" to evaluate genetic susceptibility to ASD and ADHD based on 6.5 million polymorphisms in children's DNA.Children with a higher genetic risk for ASD were up to 2.1 times more likely to use screens for over four hours a day from an early age.Instead of being a causative factor, prolonged screen time might be an early sign of ASD, as such children often find objects more engaging than human interaction.»
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« “Screen time may be an early sign of ASD, rather than a cause, as children with ASD are often more attracted to objects than people. Physicians should know that it is not fair to conclude that prolonged screen time is a risk factor for the development of ASD.”
v. »...
Source: http://neurosciencenews.com | Source Status
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neurosciencenews |
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Audio - Phobie scolaire, quand l'ecole devient impossible |
17/10/2023 |
«A l'âge de 12 ans, Bibou* ne vit pas bien son entrée au secondaire, et après quelques mois, il souffre de douleurs et arrête d'aller à l'école. Il s'agit d'un refus scolaire, une dénomination qui recouvre des réalités différentes, comme l'explique le pédopsychiatre Laurent Holzer.»...
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rts |
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Persistence of Autism Spectrum Disorder From Early Childhood Through School Age | Autism Spectrum Disorders | JAMA Pediatrics | JAMA Network |
09/10/2023 |
«Key PointsQuestion What is the frequency with which children diagnosed clinically with autism spectrum disorder (ASD) at 12 to 36 months of age continue to meet criteria for ASD based on functioning at 5 to 7 years of age, and what factors are associated with ASD persistence?Findings Of the 213 children in this cohort study, 79 (37%) had nonpersistent ASD. Higher baseline adaptive functioning and female sex were associated with nonpersistent ASD.Meaning These findings suggest that an ASD diagnosis in a child younger than 3 years may not persist, and child-specific factors may be associated with persistence.»
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Results Of the 213 participants diagnosed with ASD at initial clinical assessment (mean [SD] age, 24.6 [...] months; 177 boys [83.1%]), 79 (37.1%) did not continue to meet diagnostic criteria for ASD (nonpersistent ASD) at research assessment (mean [SD] age, 74.3 [...] months).
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jamanetwork |
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Study says child verbal abuse comparable to sexual, physical abuse |
05/10/2023 |
«Children are more likely to experience verbal abuse than any other form of maltreatment, and this abuse can have lasting effects.Photo by: ShutterstockBy: Justin BoggsPosted at 9:35 AM, Oct 04, 2023 and last updated 6:35 PM, Oct 04, 2023A study by researchers from the University College London says that child verbal abuse can be as damaging as physical and sexual abuse. The study, which was published this week in Child Abuse & Neglect: The International Journal said that children subjected to verbal abuse face increased risks of anger, depression, substance abuse, self-harm and obesity.»
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Behaviors such as belittling, shouting and threatening language can lead to these outcomes, researchers said. Of children who faced verbal abuse, parents were the main perpetrators 76.5% of the time, the study said. Teachers were the main perpetrators 12.7% of the time, while other adult caregivers were responsible in 2.4% of instances.
The study suggested that verbal abuse should be classified in the same way other forms of child maltreatment are classified, such as physical and sexual abuse. The study noted that the World Health Organization has said that emotional abuse is the most prevalent form of child maltreatment. Researchers cautioned, however, that the term "emotional abuse" was ambiguous and focused on the victim.
University College London researchers used 166 studies in making their determination.
"Preventing the maltreatment of children is the most effective way we can reduce the prevalence of child mental health problems," Peter Fonagy, a professor at the University College London, said in a statement. "A sharp focus on childhood verbal abuse by adults around them by the new charity Words Matter, and this review will help make significant change, and support and direct our efforts to identify and respond to this risk in an effective and timely manner."
The researchers said that focusing on child verbal abuse and not just emotional abuse more broadly will make prevention strategies easier.
“We’ve seen tremendous strides in increased awareness and interventions targeting physical and sexual abuse perpetrators leading to the reduction in these forms of maltreatment," said Shanta Dube, a professor at Wingate University, who led the study. "If we focus on verbal abuse by perpetrators rather than just emotional abuse among victims, we may develop similar actions to prevent childhood verbal abuse and its consequences."
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ksby |
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Whistle Blowing,Tendances,TED,Crise/Analyse de Crise |
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CAF - Instruction Interministérielle du 11 mai 2023 relative aux règles déontologiques applicables aux personnels des organismes de sécurité sociale |
26/10/2023 |
«Résumé : La déontologie définit une éthique collective et individuelle qui doit guider la façon d’agir pour servir l’intérêt général. S’agissant des services publics, elle vise à garantir un fonctionnement exemplaire des institutions et administrations qui doit se manifester dans le comportement de ceux qui les servent.
Elle contribue ainsi à renforcer le lien de confiance entre les citoyens et l’administration.»
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«La consécration de la Sécurité sociale en tant que service public implique le respect d’un certain nombre
de droits et de devoirs, dont des exigences déontologiques, pour les personnes concourant à son
fonctionnement. La présente instruction, qui fait suite à l’instruction interministérielle n°
DSS2022185 du 1er août 2022 relative aux règles déontologiques applicables aux conseillers et
administrateurs des organismes du régime général de sécurité sociale, précise les obligations des
personnels des organismes de sécurité sociale.
Applicable à compter du : 26/10/2023
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caf |
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