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TED,Crise/Analyse de Crise,Tendances |
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France : sterilisation des femmes handicapees, le consentement en jeu (episode 2/5) | Euronews |
06/06/2023 |
«Dans une petite clinique gynécologique de Paris, Béatrice Idiard-Chamois, une sage-femme, accueille une nouvelle patiente. Il s'agit d'une jeune femme, autiste, et qui ne parle pas.
Elle est accompagnée de sa mère et d'une sage-femme qui travaille au sein de l'établissement pour personnes handicapées où elle va être admise.La mère réclame une ligature des trompes de sa fille, qui n'a jamais eu de relations sexuelles. La consultation se déroule sans encombre et Béatrice Idiard-Chamois procède à un examen externe. La patiente, bien qu'incapable de parler en raison de son handicap, n'exprime aucun désaccord.
Mais la sage-femme qui réalise l'examen médical refuse la demande de stérilisation et propose une alternative, qu'accepteront finalement les parents.»
[...]
«En France, 500 femmes handicapées sont stérilisées chaque année
"Les centres d'hébergements pour adultes handicapés demandent toujours aux résidentes de prendre des contraceptifs pour être acceptées", explique Béatrice Idiard-Chamois, car "cela évite les problèmes". Dans plus de cent cas qu'elle a traités, les femmes en situation de handicap du centre parisien de Montsouris étaient sous traitement contraceptif.
"C'est le centre qui donne la pilule aux femmes de la clinique. Elle est prescrite par un psychiatre, mais aucun médecin spécialisé ne donne son avis. Ils donnent la même pilule à toutes les femmes sans examen gynécologique", ajoute-t-elle.
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fr.euronews |
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Decision sur le bien-fonde :Forum europeen des personnes handicapees (EDF) et Inclusion Europe c. France, reclamation n° 168/2018 |
17/05/2023 |
«Forum européen des personnes handicapées (EDF) et Inclusion Europe c. France Réclamation n° 168/2018 Le Comité européen des droits sociaux, comité d'experts indépendants institué en vertu de l'article 25 de la Charte sociale européenne (« le Comité »), au cours de sa 330e session dans la composition suivante : Karin LUKAS, Présidente Eliane CHEMLA, Vice-Présidente Aoife NOLAN, Vice-Présidente Giuseppe PALMISANO, Rapporteur général Jozsef HAJDUBarbara KRESAL Kristine DUPATE Karin Møhl LARSEN Yusuf BALCI Tatiana PUIU George THEODOSIS Mario VINKOVIC Miriam KULLMANN Assisté de Henrik KRISTENSEN, Secrétaire exécutif adjoint Après avoir délibéré les 18 mai, 6 juillet, 14 septembre et 19 octobre 2022, Sur la base du rapport présenté par Aoife NOLAN, Rend la décision suivante adoptée à cette dernière date :.. .»
[...]
« PROCÉDURE
La réclamation présentée par le Forum européen des personnes handicapées (EDF) et Inclusion Europe a été enregistrée le mai 2018.
Les organisations réclamantes allèguent que la France n’a pas mis en œuvre les mesures nécessaires pour garantir dans les faits :
• l’accès suffisant et effectif des personnes handicapées aux services d’aide social et équipements (article 15§3 de la Charte), notamment à ceux qui sont destinés à intégrer les enfants handicapés dans les écoles ordinaires (article 15§3 lu seul et/ou en combinaison avec l’article E de la Charte sociale européenne révisée (« la Charte »)) ;
• l’accès égal et effectif des personnes handicapées aux services sociaux (article 14§1 lu seul ou en combinaison avec l’article E de la Charte) ;
• le droit à la protection contre la pauvreté et l’exclusion sociale (article 30 de la Charte) ;
• l’accès égal et effectif des personnes handicapées au logement (article 31§1 et 3 lu seul et/ou en combinaison avec l’article E) ;
• la jouissance effective, pleine et entière des personnes handicapées, à l’égal du reste de la population, du droit à la protection de la santé en raison notamment du manque d’accessibilité de ces services (article 11§1 de la Charte lu seul et/ou en combinaison avec l’article E).
Les organisations réclamantes soutiennent, en outre, qu’en n’assurant pas un accès effectif des personnes handicapées à une vie autonome et incluse dans la société, la France manque à son devoir de protection envers les familles de ces personnes, ce qui place ces familles dans une situation de fragilité et de désavantage (article 16 lu seul et/ou en combinaison avec l’article E).
Enfin, selon les organisations réclamantes, l’absence d’accès suffisant des personnes handicapées aux services de proximité spécifiques, y compris à l’aide personnelle et aux services destinés à la population générale, entrave la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle des travailleurs qui assurent en tout ou en partie l’accompagnement de leur(s) proche(s) handicapé(s), par rapport aux autres travailleurs ayant des responsabilités familiales (article 27§1 lu seul et/ou en combinaison avec l’article E de la Charte).
Le 16 octobre 2018, le Comité a déclaré la réclamation recevable, conformément à l'article 6 du Protocole additionnel à la Charte sociale européenne prévoyant un système de réclamations collectives ("le Protocole").
Dans sa décision sur la recevabilité, le Comité a invité le Gouvernement à soumettre par écrit, avant le 19 décembre 2018, un mémoire sur le bien-fondé de la réclamation en application de l’article 7§1 du Protocole et de l’article 31§1 du Règlement du Comité (« le Règlement »).
En application de l’article 7§§1 et 2 du Protocole et de l’article 32§§1 et 2 de son Règlement, le Comité a invité les États parties au Protocole et les États ayant fait une déclaration au titre de l’article D§2 de la Charte, ainsi que les organisations internationales d’employeurs ou de travailleurs visées à l’article 27§2 de la Charte de 1961, à lui transmettre leurs éventuelles observations sur le bien-fondé de la réclamation avant le 19 décembre 2018.
Conformément à l’article 7§1 du Protocole et en application de l’article 28§2 du Règlement, le Président du Comité a décidé, à la demande du Gouvernement défendeur, de proroger au 15 janvier 2019 la date limite de présentation du mémoire du Gouvernement sur le bien-fondé de la réclamation. Le mémoire du Gouvernement sur le bien-fondé de la réclamation a été enregistré au secrétariat le 15 janvier 2019.
Le 22 janvier 2019, conformément à l’article 31§2 du Règlement, le Président du Comité a invité EDF et Inclusion Europe à soumettre une réplique à ce mémoire avant le 20 mars 2019. La réplique d’EDF et Inclusion Europe a été enregistrée le 20 mars 2019.
Conformément à l’article 31§3 du Règlement, le Président du Comité a invité le Gouvernement à soumettre une nouvelle réplique avant le 10 mai 2019.
En réponse à la lettre du 5 mars 2020 de la présidence de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (ci-après « CNCDH ») demandant l’autorisation de soumettre des observations dans le cadre de la présente réclamation, le Président du Comité a invité, conformément à l’article 32A§1 du Règlement, la CNCDH à soumettre des observations écrites sur la présente espèce avant le 14 avril 2020. Les observations de la CNCDH ont été enregistrées le 4 juin 2020.
La réponse du Gouvernement aux observations de la CNCDH a été enregistrée au secrétariat le 7 décembre 2020.
A la suite de la demande de la Défenseure française des droits de soumettre des observations dans le cadre de la présente réclamation, le Président du Comité a invité, conformément au Protocole et à l’article 32A§1 du Règlement, la Défenseure des droits à soumettre ses observations écrites sur la présente espèce avant le 31 mars 2021. Les observations de la Défenseure des droits ont été enregistrées le 26 mars 2021. Le Président du Comité a invité les organisations réclamantes et le Gouvernement à soumettre d’éventuelles réponses à ces observations avant le 25 mai 2021.
Conformément à l’article 7 du Protocole et à l’article 28§2 du Règlement, le Président du Comité a accepté la demande du Gouvernement et prorogé le délai pour soumettre sa réplique aux observations de la Défenseure des droits au 11 juin 2021. La réponse du Gouvernement a été enregistrée le 16 juin 2021.
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hudoc.esc.coe |
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L'IME de Marzy au bord de l'implosion, des salaries et parents denoncent un management de fer menant a des maltraitances - Marzy (58180) |
15/05/2023 |
«Un établissement au bord du gouffre, un climat social délétère, du harcèlement ? C'est la situation que décrivent des salariés et des parents d'élèves de l'IME Claude-Joly à Marzy.
Cet établissement médico-social de la Sauvegarde 58, a connu 10 démissions en 2022 et presque autant d'arrêts maladie pour "burn-out". En cause, deux cheffes de services désignées comme responsables.
La direction reconnait des négligences, mais se défend.Rien ne va plus à l'IME Claude-Joly de Marzy (Institut médico-éducatif) ? C'est en tout cas ce que laissent penser des salariés, des parents d'enfants suivis, et l'ancienne directrice adjointe.»
[...]
« Au sujet des maltraitances, l’ancienne directrice adjointe déclare dans le rapport que : "L’IME Claude-Joly n’est pas réellement sensibilisé à la question de la bientraitance. Bien au contraire, la maltraitance et la négligence sont de rigueur. Sur le groupe 'enfance' et 'préados' la maltraitance et la malveillance sont prégnantes. Sur le groupe 'enfance', des faits ont été relatés par les professionnels, des écrits ont été transmis aux cheffes de service et sont restés sans aucune réponse."
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lejdc |
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Capturing autism's sleep problems with devices nearable and wearable | Spectrum | Autism Research News |
06/06/2023 |
«Autism scientists have long been on a quest to crack the condition's sleep conundrum. Problems with falling and staying asleep are not typically considered a core trait of autism, but they are exceedingly common among autistic people and have compound effects: They can exacerbate a range of autism traits and are linked to greater difficulties with daily functioning.But to track and assess what goes on in the body during sleep ...” historically at least ...” research participants have had to sleep in a lab, tucked up in a web of cumbersome equipment: The gold-standard approach, polysomnography, temporarily turns a sleeper into something resembling the prey of a giant electrical spider, bound in electrodes and wire leads that capture brain activity via electroencephalography (EEG), and breathing and body position, among other measures.This scenario is uncomfortable enough for neurotypical people, never mind someone with autism who may also have anxiety and sensory, communication or behavioral difficulties, notes Beth Ann Malow, professor of neurology and pediatrics at Vanderbilt University in Nashville, Tennessee."The question is, are you really getting a valid night's sleep [under those conditions]?"»...
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spectrumnews |
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New meta-analysis explores the link between adult alexithymia and all forms of child maltreatment |
06/06/2023 |
«Have you ever wanted to convey a feeling but just couldn't find the right words? Millions of people struggle with a personality trait known as alexithymia, which means "no words for feelings." Individuals with alexithymia have difficulty identifying and describing their emotions.
This trait can harm their social and intimate relationships. They are likely to miss social cues and thus fail to recognize or understand the feelings of others. Past research has suggested that a history of child maltreatment could play a role in developing adult alexithymia.A new meta-analysis published this month in Psychological Bulletin, led by Stanford University researchers, is the first study to synthesize empirical evidence in global literature on links between adult alexithymia and all forms of child maltreatment."We can say now with more confidence that these phenomena - child maltreatment and alexithymia - are related to each other to a great extent," said senior co-author Anat Talmon, who supervised the study as a postdoctoral research fellow at Stanford University and currently serves as an assistant professor with the Paul Baerwald School of Social Work and Social Welfare at the Hebrew University of Jerusalem.»...
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news-medical |
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Catatonie : elle se reveille apres avoir recu un traitement contre le lupus |
05/06/2023 |
«Après une telle durée, on pense généralement que les choses n'évolueront plus...¦ Et pourtant, après avoir passé 20 ans en psychiatrie, April Burrell a vu une amélioration de son état si importante qu'elle a réussi à sortir de l'hôpital et se réadapter à la vie normale. Schizophrénie et catatonie, deux troubles psychiatriquesL'histoire, relatée par le Washington Post, commence lorsqu'April Burrell avait 21 ans.
Alors que la patiente est encore étudiante, elle est diagnostiquée comme schizophrène, avec une forme sévère. En parallèle, elle est aussi atteinte de catatonie, définie par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme un syndrome psychomoteur complexe qui associe des signes comportementaux, moteurs et neurovégétatifs. Parmi les symptômes de la catatonie, il y a la stupeur (absence d'activité psychomotrice, pas d'interaction avec l'environnement), l'agitation (sans lien avec des stimuli externes), le mutisme (absence ou quasi-absence de réponse verbale), le négativisme (opposition ou absence de réponse à des instructions ou à des stimuli), etc...»
[...]
« Un traitement contre le lupus améliore ses troubles psychiatriques
Pour April Burrell, les principaux symptômes sont surtout l’incapacité à communiquer, à prendre soin d’elle, à avoir des souvenirs lointains, à reconnaître des membres de sa famille.
En raison de ses deux troubles psychiatriques, la jeune femme est rapidement internée en psychiatrie et y restera pendant 20 ans… Jusqu’en 2018, moment où Sander Markx, un psychiatre américain, étudie son cas. Pour lui, les symptômes dont elle souffre pourraient aussi être ceux du lupus, une maladie chronique auto-immune.
Après confirmation du diagnostic, elle entame un traitement contre le lupus. En à peine six mois, cette prise en charge améliore très nettement son état cognitif. Ainsi, elle retrouve ses souvenirs et reconnaît les membres de sa famille. En 2020, elle sort de l’hôpital et intégré à un centre de réadaptation.
Ce cas montre que certains patients que l’on croit atteints de schizophrénie peuvent en réalité souffrir d’une autre pathologie, ici le lupus. Ainsi, traiter cette maladie pourrait améliorer leur état général.
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pourquoidocteur |
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Catatonie : elle se reveille apres avoir recu un traitement contre le lupus |
05/06/2023 |
«Après une telle durée, on pense généralement que les choses n'évolueront plus...¦ Et pourtant, après avoir passé 20 ans en psychiatrie, April Burrell a vu une amélioration de son état si importante qu'elle a réussi à sortir de l'hôpital et se réadapter à la vie normale. Schizophrénie et catatonie, deux troubles psychiatriquesL'histoire, relatée par le Washington Post, commence lorsqu'April Burrell avait 21 ans.
Alors que la patiente est encore étudiante, elle est diagnostiquée comme schizophrène, avec une forme sévère. En parallèle, elle est aussi atteinte de catatonie, définie par la Haute Autorité de Santé (HAS) comme un syndrome psychomoteur complexe qui associe des signes comportementaux, moteurs et neurovégétatifs. Parmi les symptômes de la catatonie, il y a la stupeur (absence d'activité psychomotrice, pas d'interaction avec l'environnement), l'agitation (sans lien avec des stimuli externes), le mutisme (absence ou quasi-absence de réponse verbale), le négativisme (opposition ou absence de réponse à des instructions ou à des stimuli), etc...»
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« Un traitement contre le lupus améliore ses troubles psychiatriques
Pour April Burrell, les principaux symptômes sont surtout l’incapacité à communiquer, à prendre soin d’elle, à avoir des souvenirs lointains, à reconnaître des membres de sa famille.
En raison de ses deux troubles psychiatriques, la jeune femme est rapidement internée en psychiatrie et y restera pendant 20 ans… Jusqu’en 2018, moment où Sander Markx, un psychiatre américain, étudie son cas. Pour lui, les symptômes dont elle souffre pourraient aussi être ceux du lupus, une maladie chronique auto-immune.
Après confirmation du diagnostic, elle entame un traitement contre le lupus. En à peine six mois, cette prise en charge améliore très nettement son état cognitif. Ainsi, elle retrouve ses souvenirs et reconnaît les membres de sa famille. En 2020, elle sort de l’hôpital et intégré à un centre de réadaptation.
Ce cas montre que certains patients que l’on croit atteints de schizophrénie peuvent en réalité souffrir d’une autre pathologie, ici le lupus. Ainsi, traiter cette maladie pourrait améliorer leur état général.
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pourquoidocteur |
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How autoimmune disease can attack the brain, cause psychiatric symptoms - The Washington Post |
02/06/2023 |
«The young woman was catatonic, stuck at the nurses' station ” unmoving, unblinking and unknowing of where or who she was.Her name was April Burrell.Before she became a patient, April had been an outgoing, straight-A student majoring in accounting at the University of Maryland Eastern Shore.
But after a traumatic event when she was 21, April suddenly developed psychosis and became lost in a constant state of visual and auditory hallucinations. The former high school valedictorian could no longer communicate, bathe or take care of herself.»
[...]
«
Changing psychiatric care
How many people ultimately will be helped by the research remains a subject of debate in the scientific community. But the research has spurred excitement about the potential to better understand what is going on in the brain during serious mental illness.
“I think we, as basic neuroscientists, are now in a position, both conceptually and technologically, to contribute, and it’s our responsibility to do so,” said Richard Axel, Nobel laureate and co-director of Columbia’s Zuckerman Mind Brain Behavior Institute.
Emerging research has implicated inflammation and immunological dysfunction as potential players in a variety of neuropsychiatric conditions, including schizophrenia, depression and autism.
“It opens new treatment possibilities to patients that used to be treated very differently,” said Ludger Tebartz van Elst, a professor of psychiatry and psychotherapy at University Medical Clinic Freiburg in Germany.
In one study, published last year in Molecular Psychiatry, Tebartz van Elst and his colleagues identified 91 psychiatric patients with suspected autoimmune diseases, and reported that immunotherapies benefited the majority of them.
Belinda Lennox, head of the psychiatry department at the University of Oxford, is enrolling patients in clinical trials to test the effectiveness of immunotherapy for autoimmune psychosis patients.
In addition to more common autoimmune conditions, researchers also have identified 17 diseases, many with different neurological and psychiatric symptoms, in which antibodies specifically target neurons, said Josep Dalmau, a neurologist at the University of Barcelona Hospital Clinic. Dalmau first identified one of the most common of these diseases, called anti-NMDA receptor autoimmune encephalitis.
As a result of the research, screenings for immunological markers in psychotic patients are already routine in Germany, where psychiatrists regularly collect samples from cerebrospinal fluid.
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washingtonpost |
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Language Impairments Unraveled: How Mutations in a Language Gene Produce Speech Deficits |
24/05/2023 |
«Faulty versions of the Foxp2 gene disrupt neurons' ability to form synapses in brain regions involved in speech, a new study shows.Mutations of a gene called Foxp2 have been linked to a type of speech disorder called apraxia that makes it difficult to produce sequences of sound.
A new study from MIT and National Yang Ming Chiao Tung University sheds light on how this gene controls the ability to produce speech.In a study of mice, the researchers found that mutations in Foxp2 disrupt the formation of dendrites and neuronal synapses in the brain's striatum, which plays important roles in the control of movement.
Mice with these mutations also showed impairments in their ability to produce the high-frequency sounds that they use to communicate with other mice.Those malfunctions arise because Foxp2 mutations prevent the proper assembly of motor proteins, which move molecules within cells, the researchers found."These mice have abnormal vocalizations, and in the striatum there are many cellular abnormalities," says Ann Graybiel, an MIT Institute Professor, a member of MIT's McGovern Institute for Brain Research, and an author of the paper.
"This was an exciting finding. Who would have thought that a speech problem might come from little motors inside cells?" .»
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«In the new study, the researchers wanted to explore how the Foxp2 mutation that has been linked with apraxia affects speech production, using ultrasonic vocalizations in mice as a proxy for speech. Many rodents and other animals such as bats produce these vocalizations to communicate with each other.
While previous studies, including the work by Liu and Graybiel in 2016, had suggested that Foxp2 affects dendrite growth and synapse formation, the mechanism for how that occurs was not known. In the new study, led by Liu, the researchers investigated one proposed mechanism, which is that Foxp2 affects motor proteins.
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scitechdaily |
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Rapport DdD - Examen de la France - 2702e reunion, 93e session, Comite des droits de l'enfant (CRC) 09 mai 2023x |
08/05/2023 |
«2702e réunion, 93e session, Comité des droits de l'enfant (CRC) 09 mai 2023 Examen de la France Rapport du Défenseur des droits au Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies Décembre 2022 Dans ce nouveau rapport du Défenseur des droits sur l’effectivité de la Convention internationale des droits de l’enfant1 , en réponse au rapport déposé par le gouvernement français auprès du Comité le 11 juillet 2022, l’appréciation objective et indépendante que notre institution porte est en demi-teinte.»
[...]
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q) ENFANTS HANDICAPES
La scolarisation des enfants handicapés (école inclusive)
Si la loi n° 2019-791 du 26 juillet 2019 pour une École de la confiance renforce dans son chapitre IV l’école inclusive, les saisines adressées au Défenseur des droits mettent en lumière la persistance de graves entraves dans l’égal accès à l’éducation des enfants en situation de handicap.
Ces difficultés ont notamment été soulignées par la Défenseure des droits dans son rapport parallèle de juin 2021 adressé dans la perspective de l’examen de la France sur la mise en œuvre de la CIDPH1.
De manière générale, la Défenseure des droits constate toujours que, faute d’un environnement scolaire inclusif, l’école demande encore trop souvent aux enfants en situation de handicap de s’adapter, au risque de les stigmatiser et, in fine, de les exclure.
Sur Twitter quelques morceaux choisis comme :
Au programme 🇫🇷
les MDPH orientent de plus en plus ... certains élèves en IME...selon des critères opaques ...
La @Defenseurdroits constate par ailleurs que le droit à l’éducation n’est pas toujours effectif dans les IME
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Source: http://inclure.fr | Source Status
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inclure |
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Psychoeducation or Psychiatric Contagion? Social Media and Self-Diagnosis |
08/05/2023 |
«SPECIAL REPORT: CHILD AND ADOLESCENT PSYCHIATRY"I have autism. All my friends say so," announced "Asher," the cheerful nonbinary 17-year-old sitting in my office. "I need a diagnosis for school so I can be excused from class when I get overwhelmed." I was taken aback.
Asher was one of the most engaging, expressive, and social adolescents in our Partial Hospital program, and they had no history of developmental concerns of any kind. Subsequent interviews with their mother, teacher, and therapist revealed no symptoms related to autism, except for sensitivity to loud noises.
However, relating my opinion to Asher that they do not have autism was met not with relief but frustration: "I do have autism. You just don't get it." As clinicians, we can and should help all patients pursue healthy ways to address unmet psychological needs, including these patients influenced by social media.
For example, if a patient reports online ruminations about depression function to garner social support, we may encourage that patient to meet this need elsewhere, such as engaging in team sports or after-school activities that provide social opportunities, or arranging in-person recreational time with a peer or family member.
For adolescents whose social media involvement appears excessive, scheduled breaks may be helpful, such as implementing a new practice of removing screen media from the bedroom or moving the screens to another room during family dinner or homework.
In cases in which online access threatens safety or severely impairs functioning, we may consider advising parents to remove internet access entirely for a limited time as a last resort, while also preparing for the contingency that doing so may provoke a crisis, as may be the case for patients who are psychologically dependent on social media connection.»
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«Concluding Thoughts
As clinicians, we can and should help all patients pursue healthy ways to address unmet psychological needs, including these patients influenced by social media. For example, if a patient reports online ruminations about depression function to garner social support, we may encourage that patient to meet this need elsewhere, such as engaging in team sports or after-school activities that provide social opportunities, or arranging in-person recreational time with a peer or family member. For adolescents whose social media involvement appears excessive, scheduled breaks may be helpful, such as implementing a new practice of removing screen media from the bedroom or moving the screens to another room during family dinner or homework. In cases in which online access threatens safety or severely impairs functioning, we may consider advising parents to remove internet access entirely for a limited time as a last resort, while also preparing for the contingency that doing so may provoke a crisis, as may be the case for patients who are psychologically dependent on social media connection.
The internal lives of adolescents are increasingly influenced by social media interactions, and it is the responsibility of mental health practitioners to incorporate an understanding of this process into assessment and treatment. We must be influencers of a different kind.
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psychiatrictimes |
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Misdiagnosis of Autism for Mental and Personality Disorders | Psychology Today |
06/05/2023 |
«KEY POINTS Autistic adults often first come into contact with medical services because of symptoms of depression, anxiety, or suicidality.Because of this, autism is sometimes misdiagnosed for other conditions...” including mood disorders, ADHD, and personality disorders.Gendered assumptions mean women are more likely to be diagnosed with personality disorders and men with mood or behavioral disorders.»
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«Anyone who feels they have been misdiagnosed should talk to their healthcare provider to get an accurate diagnosis and appropriate treatment.
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psychologytoday |
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Kids with nonverbal autism may still understand much spoken language |
05/05/2023 |
«About a third of children with autism aren't able to speak...”but that doesn't mean they're unable to listen and comprehend, a new study reports.About 1 in 4 kids and teens who have autism and are minimally verbal understand significantly more language than they're able to produce, said lead researcher Yanru Chen, a postdoctoral associate with the Center for Autism Research Excellence at Boston University.The study also revealed that children with better motor and social skills had a greater chance of understanding what people are saying, even if they can't speak themselves."Our findings highlight the importance of supporting language comprehension development in [these] individuals," Chen said.
"Clinicians and therapists should consider these skills when planning and implementing interventions, providing instructions that are simple and clear enough to understand so [they] can get the most out of the interventions." Part of the reason that doctors focus on a child's expressive ability is that it's easier to gauge than their ability to understand language.»
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« "We tend to focus on the expressive production of language, but effective understanding of language is linked to a lot of other skills," Martinez said. "Languages in many settings have been found to be the most stable predictor of a variety of different skills, in terms of social skills and educational skills and academic achievement and adaptive or independent functioning."
Part of the reason that doctors focus on a child's expressive ability is that it's easier to gauge than their ability to understand language.
"Babies start babbling at about 6 months old and then, hopefully, around a year they're saying a couple of words," Martinez said. "That's something that's very easy for pediatrician to ask a parent, whereas the receptive language milestones early on tend to be a lot more subtle."
Parents should keep an eye for certain milestones in receptive language, Martinez said,
Babies younger than 6 months should be responding consistently to different sounds, turning their heads to find the source.
By 6 months, babies should start responding to their names, and responding emotionally to different tones of voice from their parents.
At 1 year, babies should recognize simple everyday words for objects, and be able to follow some simple commands, like "come here."
By a year-and-a-half, children should be able to point to body parts when asked "where is your nose?" or "where are your eyes?"
Researchers aren't certain at this time what prevents some kids with autism from making the leap from understanding speech to speaking themselves.
"Our lab is testing some hypotheses, including how oral motor functioning, gross motor development and brain responses to speech and sounds may influence … individuals' abilities to speak," Chen said.
She noted that even though some of these kids understand speech, "their language comprehension skills still fell behind what we expect to see in typical development."
"Our study suggests it is much better to simplify the language you use," Chen said. "Try using minimal instructions, showing, demonstration or visual aids to facilitate communication."
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medicalxpress |
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Scientists discover how mutations in a language gene produce speech deficits | MIT News | Massachusetts Institute of Technology |
04/05/2023 |
«Mutations of a gene called Foxp2 have been linked to a type of speech disorder called apraxia that makes it difficult to produce sequences of sound. A new study from MIT and National Yang Ming Chiao Tung University sheds light on how this gene controls the ability to produce speech.In a study of mice, the researchers found that mutations in Foxp2 disrupt the formation of dendrites and neuronal synapses in the brain's striatum, which plays important roles in the control of movement.
Mice with these mutations also showed impairments in their ability to produce the high-frequency sounds that they use to communicate with other mice.Those malfunctions arise because Foxp2 mutations prevent the proper assembly of motor proteins, which move molecules within cells, the researchers found.»...
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news.mit |
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Trans kids: What gender-exploratory therapy is really about. |
02/05/2023 |
«Gender-exploratory therapy is growing in popularity—particularly in states that are already working to ban gender-affirming care for trans youth. Last August, Florida's Medicaid stopped reimbursing patients for most forms of gender-affirming care.
This is part of a larger push in the state to ban gender-affirming care, which transgender youth can no longer start receiving as of this past March.But there is one kind of care for trans kids that the state seems to be in favor of.
In a report on Medicaid coverage of gender-affirming care by Gov. Ron DeSantis and now-former Secretary of the Agency for Healthcare Administration Simone Marstiller, they noted gender-exploratory therapy as a treatment for adolescents who exhibit "gender identity issues."On its face, gender-exploratory therapy, or GET, sounds innocuous...”even beneficial.
This type of therapy is typically presented as a "neutral ground between the ...˜radical' gender-affirmative model and ...˜unethical' conversion practices," bioethicist Florence Ashley wrote in a 2022 paper.»...
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slate |
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Data-driven dissection of the fever effect in autism spectrum disorder - PubMed |
30/04/2023 |
«Some individuals with autism spectrum disorder (ASD) demonstrate marked behavioral improvements during febrile episodes, in what is perhaps the only present-day means of modulating the core ASD phenotype.
Understanding the nature of this so-called fever effect is therefore essential for leveraging this natural temporary relief of symptoms to a sustained efficacious intervention.
Toward this goal, we used machine learning to analyze the rich clinical data of the Simons Simplex Collection, in which one out of every six children with ASD was reported to improve during febrile episodes, across multiple ASD domains.
Reported behavioral improvements during febrile episodes were associated with maternal infection in pregnancy (OR = 1.7, 95% CI = [1.42, 2.03], P = 4.24 × 10-4 ) and gastrointestinal (GI) dysfunction (OR = 1.46, 95% CI = [1.15, 1.81], P = 1.94 × 10-3 ). Family members of children reported to improve when febrile have an increased prevalence of autoimmune disorders (OR = 1.43, 95% CI = [1.23, 1.67], P = 3.0 × 10-6 ), language disorders (OR = 1.63, 95% CI = [1.29, 2.04], P = 2.5 × 10-5 ), and neuropsychiatric disorders (OR = 1.59, 95% CI = [1.34, 1.89], P < 1 × 10-6 ). Since both GI abnormalities and maternal immune activation have been linked to ASD via proinflammatory.»
[...]
«Since both GI abnormalities and maternal immune activation have been linked to ASD via proinflammatory cytokines, these results might suggest a possible involvement of immune dysregulation in the fever effect, consistent with findings in mouse models. This work advances our understanding of the fever-responsive ASD subtype and motivates the future studies to directly test the link between proinflammatory cytokines and behavioral modifications in individuals with ASD.
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pubmed.ncbi.nlm.nih |
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Heterogeneity of autism makes clinical trials difficult, says CHLA expert |
29/04/2023 |
«Each year in the U.S. the incidence of autism spectrum disorder increases, yet the number of medications to treat the core features of autism remains stuck at zero. Therapies and medications that address related symptoms like sleep, focus and behavioral issues are the current "gold standard" for autism treatment.
But what's next?Why is there no medication to treat autism?Although at any given time there are hundreds of ongoing clinical trials testing drugs to treat autism, there are many reasons why none have been proven effective.
Autism is a heterogeneous disorder. It isn't caused by a single factor like a bacteria or even a single gene. It's a complex condition that has been linked to myriad genetic changes, as well as a variety of environmental factors.
In addition, symptoms and the degree of their impact vary widely, giving rise to the now-famous quote, "If you've met one person with autism, you've met one person with autism."Given all this variability, how can a study definitively show that a medication is working»...
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news-medical |
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Heterogeneity of autism makes clinical trials difficult, says CHLA expert |
29/04/2023 |
«Each year in the U.S. the incidence of autism spectrum disorder increases, yet the number of medications to treat the core features of autism remains stuck at zero. Therapies and medications that address related symptoms like sleep, focus and behavioral issues are the current "gold standard" for autism treatment.
But what's next?Why is there no medication to treat autism?Although at any given time there are hundreds of ongoing clinical trials testing drugs to treat autism, there are many reasons why none have been proven effective.
Autism is a heterogeneous disorder. It isn't caused by a single factor like a bacteria or even a single gene. It's a complex condition that has been linked to myriad genetic changes, as well as a variety of environmental factors.
In addition, symptoms and the degree of their impact vary widely, giving rise to the now-famous quote, "If you've met one person with autism, you've met one person with autism."Given all this variability, how can a study definitively show that a medication is working»...
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news-medical |
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Autism Is Not a Trend - Is it cool to be autistic now? |
29/04/2023 |
«Is it cool to be autistic now? That seems to be a question a lot of folks are exploring in online discourse, particularly on TikTok. And, honestly, a part of me gets why it has become a "hot topic". Now more than ever, autistic people are visible on mainstream platforms, and their discussions of being neurodivergent have shattered preconceived notions on what autism is.
Quinni, the autistic queer teen of the 2022 reboot of Heartbreak High, is the show's breakout character. Chloé Hayden, the actress and disability rights activist who plays her, has been making waves by advocating for representation of autistic people.
While some of the discourse I've seen is innocuous at best, most of it is harmful, even dangerous.»
[...]
«My parents knew I was autistic since I was a child, and they were encouraged to seek an evaluation for me by doctors. I had all the signs: delayed and limited speech, lack of facial expressions or interest in playing with others, repetitive movements like rocking back and forth and shaking my head side to side, meltdowns, you name it. Ultimately, my parents never took me to a neuropsychologist because they didn’t want me in special education or be “different”. They wanted to raise me as if I was “just like everyone else”.
But I’ve always felt different. I never knew why. It was incredibly fucking isolating.
Long story short, my therapist clocked my autism from the very moment we met. It took me a year to book an appointment for an evaluation. On October 20, 2022, I was officially diagnosed with autism spectrum disorder. I’ve written about it before on here, and I’ve been able to do so because I’ve been able to learn how to separate my “writer” persona from my true self. I can pour my heart out online, but also maintain some level of distance. Of course, they still bleed into each other and inform one another. And I still experience soul-crushing anxiety when an article of mine is published because I am being perceived.
In “the real world”, I rarely talk about being autistic. Not at work, not in grad school. I barely talk about it with family and my only two real friends. My partner is the one I’m most comfortable sharing my autism with, but even that’s hard sometimes. Letting go years of shame is hard. Most of the time, I’d rather be invisible and unknown. April is Autism Acceptance Month, and now more than ever these thoughts weigh heavy on my mind. Visibility is important, but it puts us at risk in a world that is not built for neurodivergent people. Even though an entire month is dedicated to honor autistic people, neurotypical voices still dominate the conversation because they believe that we can’t speak about our own experiences.
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autostraddle |
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Autism Is Not a Trend - Is it cool to be autistic now? |
29/04/2023 |
«Is it cool to be autistic now? That seems to be a question a lot of folks are exploring in online discourse, particularly on TikTok. And, honestly, a part of me gets why it has become a "hot topic". Now more than ever, autistic people are visible on mainstream platforms, and their discussions of being neurodivergent have shattered preconceived notions on what autism is.
Quinni, the autistic queer teen of the 2022 reboot of Heartbreak High, is the show's breakout character. Chloé Hayden, the actress and disability rights activist who plays her, has been making waves by advocating for representation of autistic people.
While some of the discourse I've seen is innocuous at best, most of it is harmful, even dangerous.»
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«My parents knew I was autistic since I was a child, and they were encouraged to seek an evaluation for me by doctors. I had all the signs: delayed and limited speech, lack of facial expressions or interest in playing with others, repetitive movements like rocking back and forth and shaking my head side to side, meltdowns, you name it. Ultimately, my parents never took me to a neuropsychologist because they didn’t want me in special education or be “different”. They wanted to raise me as if I was “just like everyone else”.
But I’ve always felt different. I never knew why. It was incredibly fucking isolating.
Long story short, my therapist clocked my autism from the very moment we met. It took me a year to book an appointment for an evaluation. On October 20, 2022, I was officially diagnosed with autism spectrum disorder. I’ve written about it before on here, and I’ve been able to do so because I’ve been able to learn how to separate my “writer” persona from my true self. I can pour my heart out online, but also maintain some level of distance. Of course, they still bleed into each other and inform one another. And I still experience soul-crushing anxiety when an article of mine is published because I am being perceived.
In “the real world”, I rarely talk about being autistic. Not at work, not in grad school. I barely talk about it with family and my only two real friends. My partner is the one I’m most comfortable sharing my autism with, but even that’s hard sometimes. Letting go years of shame is hard. Most of the time, I’d rather be invisible and unknown. April is Autism Acceptance Month, and now more than ever these thoughts weigh heavy on my mind. Visibility is important, but it puts us at risk in a world that is not built for neurodivergent people. Even though an entire month is dedicated to honor autistic people, neurotypical voices still dominate the conversation because they believe that we can’t speak about our own experiences.
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autostraddle |
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Handicap: qu'est-ce que le dispositif d'accompagnement gynecologique que le gouvernement veut generaliser? |
27/04/2023 |
«Emmanuel Macron a confirmé mercredi la volonté du gouvernement de généraliser le dispositif Handigynéco, qui prévoit un accompagnement gynécologique pour les femmes en situation de handicap dans les établissements médico-sociaux.
Il doit notamment permettre de mieux détecter les violences sexuelles.Emmanuel Macron a annoncé mercredi, lors de la Conférence nationale du handicap, "le déploiement de l'action gynécologique dans les établissements et services médico-sociaux". Le dossier de presse de cette conférence qui se tient tous les trois ans détaille que sur la période 2024-2026, le dispositif Handigynéco doit être "généralisé".Ce dispositif, qui relève des agences régionales de santé (ARS), a été instauré en ÃŽle-de-France en 2016 et a commencé à être déployé en Normandie et en Bretagne ces dernières années.
Il permet l'intervention de sages-femmes libérales, volontaires et formées aux questions liées au handicap dans des établissements médico-sociaux Leitha voit cette mesure d'un bon œil, mais elle pointe que "le dispositif vient proposer des consultations respectueuses, ce qui devrait être la norme".»
[...]
«Un dispositif qui devrait "être la norme"
Leitha voit cette mesure d'un bon œil, mais elle pointe que "le dispositif vient proposer des consultations respectueuses, ce qui devrait être la norme".
"Le but, c'est de créer des consultations qui prennent en compte les besoins des personnes handicapées et ça devrait être la base", appuie-t-elle.
Elle juge aussi qu'il s'agit d'une "bonne rustine sur une situation qui ne devrait pas exister: l'institutionnalisation de personnes handicapées". Cette politique consiste à placer sur le long terme une personne handicapée dans une structure séparée en raison de son handicap. En 2021, le Comité des Nations unies pour les droits des personnes handicapées a appelé la France à mettre fin à "l’institutionnalisation systématique sur la base du handicap", qui favorise les violences et les discriminations.
En attendant, "il y a aujourd'hui des personnes qui sont dans des institutions et elles ont aussi le droit d’avoir accès à des soins gynécologiques et d’être protégées contre les violences sexuelles", juge Marie Rabatel.
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bfmtv |
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Accueil - Consultation citoyenne sur la strategie nationale troubles du neuro-developpement : Autisme, Dys, TDAH, TDI |
26/04/2023 |
«Consultation citoyenne sur la stratégie nationale troubles du neuro-développement : Autisme, Dys, TDAH, TDI Inscrivez-vous pour être informé de l'ouverture Adresse électronique [ ] Format attendu : nom@domaine.org»...
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consultation-tnd.handicap.gouv |
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Covid long : la liste des symptomes rallongee par la HAS |
22/04/2023 |
«Le Covid-19 n'est toujours pas qu'un lointain souvenir. Alors que le virus circule encore dans l'Hexagone, avec, selon les derniers relevés, un peu moins de 9 000 nouveaux cas et une trentaine d'admissions en soins critiques par jour, selon Santé publique France, certains patients trainent des symptômes d'une contamination qui ne date pas d'hier.
On parle alors de «Covid long» (ou syndrome post Covid-19). La Haute autorité de santé (HAS) s'y intéresse depuis 2021 et actualise régulièrement ses travaux, sous forme de « réponses rapides », en listant notamment les symptômes prolongés de la maladie Jusqu'en janvier 2023, la rubrique dédiée sur le site de la HAS disposait de quatorze fiches techniques, conçues par symptômes et par spécialités (douleurs, fatigue, troubles oculaires, dyspnée…). Elles s'enrichissent dès le mois d'avril 2023 d'une quinzième fiche consacrée aux troubles psychiatriques et psychologiques associés.
Un aspect que tente d'ailleurs d'explorer la fondation FondaMental via son site Post Covid NeuroPsy, en ligne depuis novembre 2022 (Lire : Covid long : site pour dépister les troubles neuropsy associés). D'après Santé publique France, deux millions de personnes de plus de 18 ans souffriraient de symptômes neuropsychiatriques post-Covid.
Cela se traduit la plupart du temps par de la dépression, de l'anxiété, de la fatigue, du stress, des traumatismes ou encore des troubles de la mémoire. La fiche informative de la HAS a été élaborée à destination des soignants mais aussi des patients, et propose des préconisations quant à leur diagnostic et leur prise en charge.
Elle traduit la prise en compte sérieuse par les autorités de ces symptômes dits « invisibles » et qui, pourtant, invalident le quotidien des personnes concernées.»
[...]
«Les symptômes psy enfin reconnus
Jusqu'en janvier 2023, la rubrique dédiée sur le site de la HAS disposait de quatorze fiches techniques, conçues par symptômes et par spécialités (douleurs, fatigue, troubles oculaires, dyspnée…). Elles s'enrichissent dès le mois d'avril 2023 d'une quinzième fiche consacrée aux troubles psychiatriques et psychologiques associés. Un aspect que tente d'ailleurs d'explorer la fondation FondaMental via son site Post Covid NeuroPsy, en ligne depuis novembre 2022 (Lire : Covid long : site pour dépister les troubles neuropsy associés). D'après Santé publique France, deux millions de personnes de plus de 18 ans souffriraient de symptômes neuropsychiatriques post-Covid. Cela se traduit la plupart du temps par de la dépression, de l'anxiété, de la fatigue, du stress, des traumatismes ou encore des troubles de la mémoire. La fiche informative de la HAS a été élaborée à destination des soignants mais aussi des patients, et propose des préconisations quant à leur diagnostic et leur prise en charge. Elle traduit la prise en compte sérieuse par les autorités de ces symptômes dits « invisibles » et qui, pourtant, invalident le quotidien des personnes concernées.
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informations.handicap |
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Gamma-Aminobutyric Acid (GABA): What It Is, Uses, and Benefits | HealthNews |
20/04/2023 |
«Gamma-aminobutyric acid (GABA) is a chemical messenger in the brain that blocks certain signals in the central nervous system and results in a soothing effect. GABA is believed to reduce stress, relieve anxiety, and improve sleep.
Research into the effects of GABA is available. However, more research is needed to prove that supplements and food containing GABA can prevent or treat disease. Gamma-aminobutyric acid (GABA) is a chemical messenger in the brain (neurotransmitter). GABA blocks (inhibits) chemical signals in the brain and spinal cord (central nervous system) to decrease stimulation.»
[...]
« What is GABA?
Gamma-aminobutyric acid (GABA) is a chemical messenger in the brain (neurotransmitter). GABA blocks (inhibits) chemical signals in the brain and spinal cord (central nervous system) to decrease stimulation.
GABA is the most common neurotransmitter inhibitor in the central nervous system. When GABA blocks stimulation signals in the nervous system, what results is a soothing or calming effect. A balance in the levels of GABA is necessary for healthy brain function. Lower levels of GABA are caused when GABA signaling isn’t working properly.
Lower levels of GABA are associated with:
Anxiety
Schizophrenia
Autism spectrum disorder
Depression
Epilepsy and seizures
GABA is produced naturally in the human body and in some foods. GABA also occurs in plants, animals, and microorganisms. There are prescription medications and supplements designed to increase GABA levels.
Increasing GABA levels may help improve these conditions and others. Research is ongoing into the health benefits of GABA.
Potential health benefits of GABA
In 2019, a review of research on the medicinal properties of GABA was performed.
"GABA has been investigated for its effects on reducing stress and enhancing sleep in human studies and for its other biological activities, which include anti-hypertension, anti-diabetes, anti-cancer, antioxidant, anti-inflammation, anti-microbial, and anti-allergy effects."
Dai-Hung Ngo and Thanh Sang Vo
The results of this review showed that increasing GABA levels had the following effects to varying degrees:
Protection of the brain, kidneys, liver, and intestines against toxins.
Improving or preventing neurological disorders, including improving depression, sleeplessness, cognitive impairment, and memory loss.
May help treat or prevent high blood pressure, insomnia, and diabetes.
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healthnews |
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Opinion | Why I Am More and More Ambivalent About My Autism Diagnosis - The New York Times |
19/04/2023 |
«Few, if any, psychologists would say that a preference for natural lighting, doodling in class, or even identifying as L.G.B.T.Q. is a sign of A.D.H.D. or autism.And yet, everywhere I look online, someone is trying to diagnose me with something, using "symptoms" unrelated to clinical diagnostic criteria.
Videos with titles like "6 Signs You May Have A.D.H.D." and "Signs That You Might Have O.C.D." can rack up millions of views. In them, "neurodiversity advocates" encourage me to consider which of my personality quirks is instead a sign of mental illness or neurodiversity.In many online circles ...” particularly those frequented by young, white, middle-class women like me ...” certain diagnoses are treated like a zodiac sign or Myers-Briggs type.
Once they were primarily serious medical conditions, perhaps ones of which to be ashamed. Now, absent social stigma, mental health status functions as yet another category in our ever-expanding identity politics, transforming what it means to have a psychological or neurological disorder for a generation of young people, though not entirely for the better.»
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«The attraction of a flattened label is the way it provides meaning to common insecurities. Disorganization can be A.D.H.D.; social ineptitude can be autism. This approach provides quick relief from many of the anxieties central to teenage and young adult life. Am I weird? Is something wrong with me? Is this normal? When labeled, what makes you wince isn’t your fault, and it’s not something to be ashamed of. It’s what makes you unique.
But flattening mental health labels into little more than personality test results risks the chance that our culture will take these conditions — and the people who claim to have them — less seriously.
One visible consequence is a more common embrace of self-diagnosis over clinical evaluation. When mental health labels are framed primarily as tools for increasing self-knowledge, anyone is as qualified to diagnose mental illness as a therapist or doctor. The mental health influencers most frequently promoting this perspective post videos detailing often-questionable symptoms that appear to rack up particularly high view counts.
Given the mental health crisis among American youth, some of the attraction of self-diagnosis is that it’s often difficult for young adults who seek a clinical evaluation to get one. In the United States, adult evaluations for conditions like autism and A.D.H.D. are often not covered by insurance. When they are covered, they can still be expensive — mine was over $500. Waiting times for testing in places like Canada and Britain can be years long.
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nytimes |
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Weaponized heterogeneity only harms the most vulnerable autistic people | Spectrum | Autism Research News |
18/04/2023 |
«Autistic people as a group are heterogeneous, with a wide range of presentations, challenges and support needs. That heterogeneity is commonly weaponized against more able autistic people, often by autism researchers or parents who wish to highlight the needs of their autistic children who have higher support needs.
This tactic, however, can backfire and increase harm to the most vulnerable autistic people because it separates this group from the insights gained from autistic scholarship.
Focusing on aspects of autistic experience that we all share may be more fruitful and lead more quickly to our shared goal of improved outcomes for all autistic people.»
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«As I write this, I have no access to fluent speech. I am autistic: an able, high-achieving, highly accomplished autistic woman. A medical professional who teaches peers about autism. Yet if you saw me in a difficult moment — such as at Gatwick Airport last night — or indeed during an INSAR [International Society for Autism Research] planning meeting today, you might not recognize me. An intensive day of interaction and teaching at the Royal College of Psychiatrists’ National Autism Training Programme for Psychiatrists yesterday, followed by a difficult journey home and a trainee support workshop this morning, which I didn’t feel able to cancel, has left me completely spent and, as we say in the autistic community, totally “out of spoons.” Luckily, our neurodivergent family functions perfectly well without the need for spoken words, and my autistic teenager can empathically say, “It’s OK, Mum. Don’t try to talk.” At other times, I’m the one saying the same to him.
Darkness, a complete lack of interaction (even online), favored comfort items, intense stimming and time is what it will take for me to regulate to the point at which I can once again communicate using spoken words. I hope it happens overnight — because I have a meeting with my occupational therapist tomorrow, which I badly need in order to plan out my next few days. But this is not within my control.
We need to recognize these challenges, which are common among autistic people. Unreliability of speech for usually fluent autistic people, and the speed at which we can go from articulate and competent to completely unable to access speech, is not generally appreciated. Would I prefer that this aspect of my life was not shared publicly? Yes, of course. I spend quite a lot of time and effort ensuring that I am not seen in such a state except by those who know and love me unconditionally. But if we are to address the needs of the entire autistic community, we should consider those aspects of autistic experience that we all, or most of us, share.
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spectrumnews |
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Une application de realite virtuelle pour mieux comprendre l'autisme | Sante | Actualites | Le Soleil - Quebec |
16/04/2023 |
«Depuis sa création, la réalité virtuelle a permis à des milliers de personnes de vivre une pléthore d'expériences immersives. Elle permet désormais de mieux comprendre la réalité d'une personne autiste, et ce, grâce à la créativité d'une équipe de chercheurs du Centre de recherche de l'Institut universitaire en santé mentale de Montréal.L'application bilingue et gratuite vise à illustrer les défis auxquels sont confrontées les personnes autistes dans la vie de tous les jours.
Trois ans de travail ont été nécessaires pour en arriver à l'expérience immersive de neuf minutes.»
[...]
«Le programme, qui est destiné aux appareils Meta Oculus Quest 2, simule une visite dans un cabinet de dentiste, une situation qui peut s’avérer angoissante pour une personne se trouvant dans le trouble du spectre de l’autisme.
«Nous savons tous que la meilleure façon de mieux comprendre la réalité de quelqu’un est de se mettre dans sa peau, explique M. Lanovaz. Nous avons donc simulé les difficultés qu’une personne autiste peut éprouver sur les plans sensoriel et social quand elle fait face à une situation stressante.»
«Aller chez le dentiste peut être une source de stress pour n’importe qui, pas seulement les personnes autistes, poursuit le chercheur. Mais pour celles-ci, ça peut représenter des défis supplémentaires qu’on a voulu montrer en exagérant certains éléments dans la simulation.»
D’ailleurs, prévient M. Lanovaz, l’application de réalité virtuelle ne représente l’expérience que d’une seule personne autiste et ne doit pas être généralisée. «Chaque personne autiste est unique, donc notre programme ne représente qu’une seule expérience parmi d’innombrables scénarios possibles», note le spécialiste.
Pour sensibiliser
L’application, conçue grâce au soutien financier de la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal et du Réseau national d’expertise en trouble du spectre de l’autisme, pourra être utilisée par les écoles, les établissements de santé et les milieux de travail pour susciter une prise de conscience auprès des personnes qui côtoient des individus TSA.
«Notre objectif ce sont les grandes organisations, notamment parce qu’ils ont déjà les appareils ou que c’est plus facile pour eux de s’en procurer, indique M. Lanovaz. Notre équipe est prête à se rendre disponible pour venir offrir des ateliers de sensibilisation auprès de ces personnes qui vont être amenées à côtoyer des personnes autistes.»
La démarche semble déjà porter ses fruits. Une première étude auprès de 104 membres d’une communauté cégépienne ayant utilisé l’application conclut que ses utilisateurs sont davantage sensibilisés à la réalité des personnes autistes, notamment en améliorant «significativement les attitudes, l’ouverture et les connaissances à l’égard de l’autisme».
«Dans les faits, on avait un groupe de personnes qui avait fait l’expérience de réalité virtuelle et un qui ne l’avait pas fait. On leur a soumis un questionnaire et ce qui est intéressant, c’est que les personnes qui avaient fait la simulation s’étaient montrées plus ouvertes, affichaient davantage de connaissances et avaient des attitudes plus positives à l’égard des personnes avec des caractéristiques d’autisme», indique M. Lanovaz.
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lesoleil |
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AUTISME : Quels liens avec l'obesite et les troubles cardiometaboliques ? | sante log |
14/04/2023 |
«Alors que les données sur l'association entre les troubles du spectre autistique (TSA) et les troubles cardiométaboliques, cette équipe de l'Université Texas Tech a entrepris une méta-analyse sur le sujet.
Les conclusions, publiées dans le JAMA Pediatrics, confirment avec les TSA un risque accru d'obésité et de troubles cardiométaboliques tels que le diabète et la dyslipidémie. Les dernières estimations suggèrent qu'1 enfant sur 44 âgé de 3 à 17 ans est diagnostiqué avec une forme de TSA (CDC 2009-2017). Rares sont les études ayant porté sur l'association entre les TSA et les troubles métaboliques.
Une étude de l'hôpital de Philadelphie a cependant révélé un risque accru de 50% d'être en surpoids ou obèse plus tard dans la vie, chez les enfants atteints d'autisme et à retard de développement.
Pour préciser le lien possible entre les TSA et les maladies cardiométaboliques, l'équipe du Texas a mené une revue systématique et une méta-analyse des données de la littérature.»
[...]
«
L'autisme est-il à l'origine de ces troubles métaboliques ? Les chercheurs précisent que leur analyse n’en apporte pas la démonstration, mais que le risque cardiométabolique plus élevé chez les enfants autistes appelle une détection régulière et une vigilance de la part des médecins de soins primaires. Par ailleurs, ces données ont des implications pour la prescription de certains médicaments, pouvant entraîner des effets indésirables métaboliques chez les enfants autistes.
« Les parents d'enfants autistes devraient également être conscients du risque plus élevé d’obésité et de complications métaboliques. Ces parents devraient discuter de ce risque et des interventions de prévention possibles pour l’enfant, avec le médecin traitant ».
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santelog |
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Autisme : 4 sous-groupes identifies |
12/04/2023 |
«L'autisme est une condition neurodéveloppementale dont l'ensemble des mécanismes ne sont pas encore bien identifiés. Toutefois, les travaux du Weill Cornell Medicine (New York), présentés dans la revue scientifique Nature Neuroscience le 9 avril 2023, offrent une avancée intéressante.
Les chercheurs sont parvenus à identifier quatre sous-types distincts du trouble. Avec l’aide d’une intelligence artificielle disposant d'outils d’apprentissage automatique, les scientifiques ont analysé les données de neuro-imagerie de 299 personnes autistes et de 907 individus neurotypiques.
Ils ont trouvé des schémas de connexions cérébrales liés à des traits comportementaux chez les autistes comme la capacité verbale, l'affect social et les comportements répétitifs ou stéréotypés.»
[...]
« TSA : 4 sous-groupes distincts mis en lumière
Avec l’aide d’une intelligence artificielle disposant d'outils d’apprentissage automatique, les scientifiques ont analysé les données de neuro-imagerie de 299 personnes autistes et de 907 individus neurotypiques. Ils ont trouvé des schémas de connexions cérébrales liés à des traits comportementaux chez les autistes comme la capacité verbale, l'affect social et les comportements répétitifs ou stéréotypés.
Ils sont ainsi parvenus à distinguer quatre sous-groupes d'autisme. Chacun présente des différences d'expression régionale des gènes ou encore des interactions protéine-protéine pouvant expliquer les différences cérébrales et comportementales observées.
"Deux des groupes avaient une intelligence verbale supérieure à la moyenne. L’un présentait également de graves déficits de communication sociale, mais des comportements moins répétitifs, tandis que l'autre avait des comportements plus répétitifs et moins de déficience sociale. Les connexions entre les parties du cerveau qui traitent les informations visuelles et aident le cerveau à identifier les informations entrantes les plus saillantes, étaient hyperactives dans le sous-groupe avec plus de déficience sociale. Ces mêmes connexions étaient faibles dans le groupe avec des comportements plus répétitifs", expliquent les auteurs dans le communiqué de Weill Cornell Medicine.
"Il était intéressant au niveau des circuits cérébraux qu'il y ait des réseaux cérébraux similaires impliqués dans ces deux sous-types, mais les connexions dans ces mêmes réseaux étaient atypiques dans des directions opposées", a ajouté la Dr Amanda Buch qui a travaillé sur l’étude.
Les deux autres sous-groupes présentaient d’importantes déficiences sociales et des comportements répétitifs, mais avaient des capacités verbales aux extrémités opposées du spectre. Ainsi, malgré certaines similitudes comportementales, les chercheurs ont découvert des schémas de connexion cérébrale complètement différents.
L'équipe a analysé l'expression des gènes qui expliquait les connexions cérébrales atypiques présentes dans chaque sous-groupe afin de mieux comprendre ce qui causait les différences. Elle a mis en lumière de nombreux gènes déjà liés à l'autisme dans d’autres travaux.
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pourquoidocteur |
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Une etude identifie 4 sous-groupes d'autisme differents |
12/04/2023 |
«L'autisme est un trouble neuro-développemental encore bien mystérieux. Pour mieux le prendre en charge, il nous faut mieux le comprendre. Des auteurs se sont penchés sur les connexions cérébrales qui se font ou pas dans le cerveau des autistes.
Il existerait en fait quatre formes différentes d'autisme.L'autisme est un trouble neuro-développemental très hétérogène. Il n'y a pas un, mais plusieurs autismes. C'est pourquoi on parle de troubles du spectre autistique ou TSA. Les mécanismes sous-jacents à cette hétérogénéité des symptômes de l'autisme ne sont pas très bien compris par les chercheurs.
En se basant sur un très grand nombre de données de neuro-imagerie, une équipe a essayé de déterminer des sous-groupes d'autisme en fonction de la connectivité fonctionnelle du réseau cérébral.
Leurs travaux ont été publiés dans Nature neuroscience.»
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« Quelles étaient les caractéristiques de chaque groupe ?
Un groupe avait des capacités verbales bien développées et peu de comportements répétitifs, mais un déficit de communication sociale. Un autre avait des capacités verbales bien développées et une bonne communication sociale, mais beaucoup de comportements répétitifs. Il a été observé que dans le premier groupe les connexions du cerveau en charge des informations visuelles étaient hyperactives tandis qu’elles étaient faibles dans le second groupe.
Concernant les deux autres sous-groupes, les patients atteints avaient d’importantes déficiences sociales et de nombreux comportements répétitifs et soit de bonnes capacités verbales, soit de très mauvaises capacités verbales. Ici aussi, les connexions neuronales étaient caractéristiques de chaque groupe.
ref : Molecular and network-level mechanisms explaining individual differences in autism spectrum disorder
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Source: http://www.futura-sciences.com | Source Status
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futura-sciences |
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DREES Les proches aidants : une population hétérogène |
17/05/2023 |
«1 Synthèse Les proches aidants : une population hétérogène Proposition de grille d’analyse pour rendre compte de la diversité des situations des proches aidants de personnes vivant à domicile et cerner celles dont le vécu est le plus difficile Thomas Blavet (DREES, Institut des Politiques Publiques, Paris School of Economics), Yann Caenen (DREES)»...
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drees.solidarites-sante.gouv |
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Whistle Blowing,Tendances |
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Les lanceurs d'alerte sont la conscience de la societe, mais souffrent gravement, la souffrance des lanceurs d'alerte, un prix trop eleve pour la verite |
28/05/2023 |
«Dans un article publié le mois dernier, Ashley Gjøvik, une lanceuse d'alerte qui a dénoncé des abus et des malversations chez son employeur, Apple raconte son expérience traumatisante et les conséquences négatives qu'elle a subies pour avoir voulu défendre le bien commun.
Elle explique que les lanceurs d'alerte sont la conscience de la société, mais qu'ils souffrent gravement pour avoir essayé de tenir les riches et les puissants responsables de leurs péchés.
Elle conclut en affirmant que les lanceurs d'alerte sont des héros qui méritent notre soutien et notre gratitude.»...
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developpez |
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Denoncer les fraudes fiscales contre remuneration: ces informateurs qui renseignent le fisc |
24/05/2023 |
«Toute personne qui communique des renseignements à l'administration fiscale sur de possibles fraudes peut être indemnisée. Un dispositif efficace qui a permis aux services de Bercy de récupérer plus de 100 millions d'euros depuis sa création.Le gouvernement renforce son arsenal de lutte contre la fraude fiscale.
Le 9 mai, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, a dévoilé son plan de bataille pour améliorer l'efficacité des services de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) chargés de traquer les resquilleurs.»
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« Ce plan vient s'ajouter à une série de nouveaux outils dont s'est doté Bercy ces dernières années pour détecter les fraudeurs fiscaux, notamment le développement du datamining (analyse des données) et de de l'intelligence artificielle qui facilitent le ciblage des contrôles.
Mais preuve que les ordinateurs ne font pas tout et que l'humain a encore son rôle à jouer, le système des aviseurs fiscaux brille, lui aussi, par son efficacité. Mis en place à titre expérimental en 2016 et pérennisé par la suite, ce dispositif permet à toute personne étrangère aux administrations publiques d'être indemnisée pour avoir fourni des renseignements permettant aux services de Bercy de détecter un manquement aux règles fiscales.
Lors de sa mise en place, les opposants au dipositif ont dénoncé une "délation rémunérée" et comparé les aviseurs fiscaux à des "indics". Conscient d'être face à un sujet sensible, le législateur a d'abord limité le champ d'action du système des aviseurs à la seule fiscalité internationale et fixé une durée d'expérimentation de deux ans.
Mais le dispositif a finalement été pérénnisé en 2018 en raison de "résultats satisfaisants", soulignait un rapport d'information de la députée Christine Pirès-Beaune, en septembre 2021
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bfmtv |
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A Landunvez, la roue deboulonnee d'un lanceur d'alertes aux pollutions - Landunvez - Le Telegramme |
07/05/2023 |
«Ses analyses détectant des pollutions du Foul, ruisseau qui traverse sa propriété de Landunvez, ne plaisent-elles pas à tout le monde ? Fabrice Hamon a découvert une roue de sa voiture déboulonnée, jeudi.Ce sont nos confrères du site d'information «Â Splann ! »qui rapportent cet incident survenu le jeudi 4 mai 2023, dont les conséquences auraient pu s'avérer beaucoup plus ennuyeuses.
Joint ce vendredi 5 mai au matin, Fabrice Hamon confirme sa mésaventure au Télégramme : « Je me rendais au cinéma, à Brest, avec ma femme, mon fils (19Â ans) et sa copine, quand, vers 18 h 45, à l'entrée de Saint-Renan, je me suis arrêté pour vérifier d'où pouvait bien provenir ce bruit curieux à l'arrière de la voiture ».»...
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letelegramme |
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